2017-06-17 |
PUCES 133 3e Édition |
17-18 Juin 2017 Saint-Armand Le projet Puces 133 est une initiative de Rémi Bédard et Daniel Collard, propriétaires d'Encadrex et fondateurs de RDV133, créé en 2005 afin de promouvoir et de faire rayonner l'art actuel en région. L'évènement a lieu dans le cadre des Festifolies en Armandie, une fête de village ayant lieu chaque année à St-Armand dans les Cantons de l'Est. Étant à sa 3ème édition cette année, Puces 133 revisite la forme traditionnelle du kiosque de marché aux puces afin d'en faire une sorte de laboratoire festif dédié à toute forme d'expérimentation artistique. Encore cette année, pendant 2 jours, 8 artistes ayant carte blanche se voient attribués une table sous un chapiteau ancien où ils sont invités à développer un projet lié ou non à leur pratique artistique. Puces 133 offre, en somme, un espace de liberté, d'expérimentation et de partage où la nature éphémère de l'évènement offre un champ des possibles propice aux échanges, aux collaborations et à la célébration de l'art actuel. Artistes participants pour l'édition 2017 Maude Arès maudeares.com Thomas Bégin instagram.com/syllogomaniak Marie-Claude Lepiez mclepiez.com Jacinthe Loranger jloranger.tumblr.com Élise Provencher eliseprovencher.com Julie Tremble julietremble.com Carolyne Scenna & Joël Vaudreuil baddjoe.blogspot.ca Cocomissaires: Jean-Michel Leclerc cargocollective.com/jmleclerc Isabelle Guimond isabelleguimond.ca En acceptant le mandat de cocomissaires pour la 3e Édition de Puces 133, nous avons voulu rassembler des artistes émergents et de mi-carrières dont les pratiques engageaient les notions de décalages, de détournement et de glissement dans des approches où le processus était mis de l’avant. Des artistes audacieux n’ayant pas peur du risque, de l’humour et de l’irrévérence. Nous sommes très heureux de vous présenter notre sélection, et nous vous garantissons que l’édition 2017 de Puces 133 vaudra le détour! Maude Arès aime créer des images et des univers. Actuellement, à la maîtrise à l’Université du Québec à Montréal, elle conçoit des personnages, des objets, des dessins, des vidéos, des photos, des livres et des performances. Elle rassemble son travail interdisciplinaire dans des installations fragiles présentant un univers fictif composé d’assemblages miniatures et hétéroclites. Pour ce faire, elle met en scène des parcelles de matériaux trouvées. Son intérêt se porte sur le dialogue qu’elle provoque entre les matériaux qui traduit sa volonté de générer un langage formel et onirique. Par la manipulation des matériaux, elle introduit une dimension performative en donnant vie à ces sculptures par un jeu d’écoute et d’observation des possibles de leur physionomie respective. Récemment, elle alimente une passion pour les chants sacrés, les roches, les tiges, et l’air. Artiste multidisciplinaire, Thomas Bégin développe un travail autour de l’idée de détournement de fonction et de corruption de différents médias. Il conçoit des dispositifs qui retournent sur eux-mêmes leur propre technologie. Ses machines sonores, réactivées ou manipulées par des composantes numériques, déclinent des glissements, des grincements et des pincements issus de la structure même des objets qu'il assemble dans la perspective d'en épuiser toutes les possibilités. Son travail a été présenté lors d’évènements et festivals en France, au Mexique, en Bulgarie, en Allemagne, aux États-Unis, au Québec et au Canada. Il a exposé son travail en solo dans plusieurs centres d’artistes et galeries du Québec et du Canada, notamment à la Fonderie Darling (2014), au Lieu (2009), à la Galerie B-312 (2006), au centre DARE-DARE (2003) et à lʼÉcart (2003). Marie Claude Lepiez immortalise certains moments, certains souvenirs chers, les transforment pour les sortir de sa tête. La peur de l’oubli et cette irrépressible nécessité de tout garder en mémoire créent chez elle un sentiment d’urgence qui la pousse à tout archiver, à tout lister de manière frénétique. Par l’association d’images et de textes — calembours et jeux langagiers — elle tente de créer des chocs provoquant des univers fantasmatiques ou surréels. Une trame narrative, souvent décalée et incisive lui autorise une certaine critique, non sans humour, des systèmes de valeurs véhiculées par notre société occidentale en pointant vers ses irrégularités et ses absurdités. Elle fait usage d’une certaine esthétique naïve qui lui permet d’aborder des sujets variés tout en conservant une apparence de légèreté flirtant parfois avec l’irrévérence.
Jacinthe Loranger vie un peu et surtout, travaille à Montréal. Sa pratique s’articule autour de la sérigraphie et se déploie sous différentes formes telles l'installation, la fabrication d'objets et de collage. Au court de la dernière année elle a notamment présenté les expositions : On se revoit dans l’oubli à Engramme, Québec, Bananapocalypse Now ! 2 à ODD, Dawson city, ainsi que Ceux qui ont connu un Armageddon savent sûrement qu’il ne vaut mieux ne pas en créer un autre à la galerie B 312 à Montréal. «Mon travail offre une vision à la fois joyeuse et excessive d’un retour à la nature impossible en se réappropriant les codes symboliques de la peinture baroque hollandaise, empruntant notamment aux traditions de la nature morte, du paysage ou de la peinture animalière. En leur conférant un aspect clinquant, les éléments disparates composant mes œuvres se distancient d’une réalité insignifiante. Ils s’érigent ainsi en théâtres métaphoriques de la vie humaine, où le banal, lorsqu’il est mis en scène, devient flamboyant.» Élise Provencher vit et travaille à Montréal. Elle est bachelière de l’Université du Québec à Montréal depuis 2011 et poursuit actuellement ses études à l’Université Concordia au MFA en Fine Arts, concentration sculpture. Son travail a été présenté au Québec, en France et en Allemagne. En développant un langage visuel caractérisé par l’hybridité matérielle et empreint d’expressivité, elle cherche à représenter les facettes cachées de la nature humaine. Elle pratique la sculpture figurative pour son pouvoir d’incarnation. L’irrationnel, l’inconnu et les mécanismes psychologiques sont ce qui la fascine le plus. Elle s'intéresse à l’accumulation de patrimoines folkloriques dans les arts et à comment les artefacts historiques peuvent contribuer à développer de nouvelles mythologies aujourd’hui par les pratiques de l’assemblage. «Comment est-ce que les métaphores et les images dans la création manipulent les notions d’inconnu et comment sont-ils révélateurs de différents systèmes de pensée ?» Nourri par le cinéma, les arts visuels, la littérature et la philosophie, le travail de Julie Tremble s’intéresse principalement au rôle que la narration joue dans notre expérience du monde. Il examine la manière dont les émotions, la nature, les états mentaux et les interactions sociales sont interprétés et compris par des processus de construction narrative. Julie Tremble détient une maîtrise en études cinématographiques (Université de Montréal, 2005) et son baccalauréat combine cinéma et philosophie (Montréal, 2000). Son travail a été présenté au Canada, en France, en Indonésie et aux États-Unis dans des galeries et centres d’artistes, ainsi que dans différents festivals. En 2013, elle reçut le prix du CALQ pour la meilleure œuvre d’art et d’expérimentation. Le CALQ a de plus soutenu son travail avec une bourse de recherche et création en 2014. Ses vidéos sont distribuées par Groupe Intervention Vidéo (GIV). Elle réside à Montréal. LES COULEUVES - Les Couleuves est un groupe rock alternatif originaire de Montréal. Crée en 2016, le groupe est composé de Joël Vaudreuil (guitariste & cinéaste d’animation) et de Carolyne Scenna (bassiste & artiste visuelle). Ensemble, ils composent des univers décalés et foisonnants avec ce qui leur tombe sous la main. Attirés par les chocs que provoque la rencontre des contraires, ils confectionnent des structures narratives disparates, et prétextes à leur musique. Outre le rock, leur travail allie librement la sculpture, le dessin, l’animation, les arts imprimés et l’installation. Puces 133 marquera les débuts officiels de leur collaboration avant la publication de leur premier EP Salut tortue, prévue pour la fin de l’année. Joël Vaudreuil. En parallèle à la réalisation de plusieurs vidéoclips, Joël Vaudreuil réalise ses propres courts métrages d’animation. Il développe son style unique et son humour caustique au fil de ses créations. Musicien au sein de plusieurs groupes, dont avec pas d’casque (batterie), il est également illustrateur et surtout un artiste multidisciplinaire résolument indépendant. Il a réalisé entre autre, les courts métrages : La vie magnifique sous l’eau, Le courant faible de la rivière, L’enfant aux six hot-dogs et La récréation du midi. Il travaille présentement à l’écriture de son premier long métrage d’animation. Carolyne Scenna. Travaillant à partir de la photographie et de la vidéo lo-fi, Carolyne Scenna superpose et juxtapose formes et concepts en portant une attention particulière aux effets visibles de leurs transformations. Artiste multidisciplinaire, elle est actuellement candidate à la maîtrise en arts visuels à l’UQAM. Dans ses recherches, elle explore les potentiels polysémiques de l’image à travers la subversion d’archives personnelles. Également membre du collectif Les Sabines, on a pu la voir à l’œuvre dans quelques centres d’artistes, galeries et événements (Parisian Laundry, Les Territoires, Arprim, Clark, Art Mûr, OFFTA, Jamais Lu, Nuit Blanche de Montréal, Chromatic). Sa première exposition solo sera présentée à la Galerie de l’UQAM en octobre 2017.
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